DOMÉRAT : Virginie, Jean-Paul, Mohamed et Camille ont tendu le bras

65 personnes au don du sang

Rencontre avec quatre personnes venues tendre le bras, lors de la dernière collecte de sang organisée au centre culturel Albert-Poncet à Domérat.

     Pas moins de 65 personnes, dont un nouveau donneur, se sont présentés lors de la dernière collecte organisée vendredi par l’association des Donneurs de sang bénévole de Domérat et l’Établissement français du sang (EFS), au centre culturel Albert-Poncet.
     À la table réconfortante de la collation, Virginie en est au dessert. Son premier don remonte à 1999 et depuis elle a tendu le bras douze fois. « Au début, je venais de manière aléatoire. Maintenant, mes dons sont plus réguliers », dit-elle en regardant sur l’application de l’EFS de son téléphone portable le nombre de dons effectués. « Regardez, en plus 36 patients ont bénéficié de mes dons ».


Photo du groupe
SOLIDARITÉ. Mohamed et Camille viennent de donner leur sang et repartent bras dessus-dessous.

Avec sa fille

     Quant à Jean-Paul dont l’appétit fait plaisir à voir il « donne son sang quand il peut ». La faute à son taux d’hémoglobine qui de temps en temps est incompatible pour tendre le bras.
     Sans cet inconvénient qu’il surveille régulièrement depuis son premier don, à l’âge de 18 ans, « je serais à plus de deux cents dons si j’avais pu » indique-t-il devant sa fille Julie qui, sensibilisée au lycée, vient de remplir une pochette de sangs.
     A la table où les uns partent avec l’estomac rempli et les autres en manque de globules rouges après le don s’installent, Mohamed, étudiant à l’école d’ingénieurs Polytech à Clermont-Ferrand en cinquième année (en alternance dans une entreprise de Saint Victor) et Camille en deuxième année à l’Institut de formation en soins infirmiers (IFSI de Montluçon. Il ont de nouveau décidé de donner leur sang. « Un devoir » autant pour l’un que pour l’autre, qui repartent main dans la main.
     Plus loin, au détour des donneurs allongés avec une aiguille au creux du coude, infirmières et infirmiers, s’affairent « à faire les poches », relève une infirmière avec un humour non moins rouge sang. Hilarité assurée !


Extrait de La Montagne (22-01-2025)

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